« En Syrie, le problème ne se résume pas à une personne telle que Bachar al-Assad. Il s'agit plutôt de la difficulté du lancement du processus de transition politique », a déclaré la représentant de la diplomatie de l’Union européenne.
Au micro de France Inter, la responsable de la politique extérieure de l’Union européenne, Federica Mogherini, s’est attardée sur le cessez-le-feu en Syrie et les cas de sa violation.
« On n’est pas encore en mesure de dire si le cessez-le-feu s’est effondré ou non », a-t-elle ajouté.
« Après cinq ans de guerre en Syrie et des mois de négociations pour la paix, nous devons rester concentrés sur notre objectif qu’est le lancement d’un processus politique en Syrie, destiné à une transition politique. Au Moyen-Orient, il existe des pays qui ne sont pas d’accord avec ce processus, et qui ne veulent même pas favoriser l’accès des Syriens aux aides humanitaires ».
Répondant à la question de savoir si Bachar al-Assad fait partie du problème en Syrie, Federica Mogherini a répondu :
« Le problème de la Syrie ne se résume pas à une seule personne. Il faut lancer un processus de transition politique. La Constitution syrienne devra être réécrite et le système d’Etat devra faire l’objet des réformes profondes. Il s’agit d’un processus compliqué mais nous ne devrons pas changer d’ordre du jour ».