Le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé toutes les parties belligérantes au Yémen à respecter les droits de l’Homme et à adopter des mesures nécessaires pour alléger les dommages et souffrances infligés aux civils.
« Si une solution politique n'est pas trouvée pour remédier à la crise qui déchire le Yémen, la situation humanitaire risque de s'aggraver », s’alarme le Conseil de sécurité de l’ONU dans son communiqué.
Malgré les accords conclus sur une cessation des hostilités au Yémen, le régime de Riyad continue de violer le cessez-le-feu et de bombarder diverses zones du pays.
Selon Ahmed al-Chami, expert des questions politiques du Yémen, la délégation négociatrice de Riyad tente encore une fois de pousser les négociations vers des questions secondaires, comme la libération des prisonniers et elle se soustrait à aborder des sujets comme le cessez-le-feu et l'arrêt des hostilités.
« L’Arabie saoudite et ses alliés ne respectent pas le cessez-le-feu. Ils la transgressent constamment en larguant des bombes sur des zones résidentielles et en martyrisant peuple et comités populaires. Récemment, les chasseurs saoudiens ont bombardé des comités chargés de superviser le processus du cessez-le-feu dans la province d’Al-Jawf, preuve que le régime saoudien n’est pas du tout sérieux pour poursuivre les négociations », a-t-il lancé.
En allusion au principal objectif des Saoudiens en négociant avec le mouvement d’Ansarallah, cet expert des questions politiques yéménites a souligné que les Saoudiens voulaient gagner du temps sur le champ du bataille pour arriver à leurs fins.