Selon Debkafiles, un site proche des milieux de renseignement de l'armée israélienne, Obama aurait tenté au cours du sommet du 22 avril avec les dirigeants des pays membres du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP) de convaincre les dirigeants arabes de sa volonté de poursuivre sa politique en faveur de ses alliés.
"L'Arabie saoudite a lancé peu avant le sommet des opérations militaires secondées par Ankara et Washington. A l'aide de ses bombardiers B52 déployés au Qatar, Washington a bombardé des cibles inconnues autour de Mossoul dans le nord de l'Irak. L'Arabie saoudite et la Turquie aidées par la Jordanie et l'Egypte ont formé juste avant le sommet une coalition, manière de prouver leur opposition aux politiques d'Obama. Une unité composée de 3500 miliciens a été ainsi formée. Ces miliciens ont été entraînés dans des camps spéciaux en Turquie et en Jordanie. Et partent régulièrement combattre l'armée syrienne dans le nord d'Alep malgré d'intenses bombardements russo-syriens".
Et le site de poursuivre:
"Les dirigeants arabes auraient alors renoncé à leurs divergences pour formuler quatre exigences communes aux Américains. Les arabes auraient demandé d'abord que Washington change de politique en Irak. Qu'il renforce la position des pro-Riyad au détriment du Premier ministre irakien Haïdar al-Abadi. Les régimes arabes auraient par la suite exigé que L'Iran soit sanctionné pour ses essais balistiques, ce à quoi s' est opposé Obama. La troisième exigence aura trait aux chasseurs F35 ; les Saoudiens et les Emiratis auraient demandé à en être dotés pour pouvoir contrer les missiles iraniens. La quatrième exigence des régimes arabes consisterait à ce que Washington cesse toute coopération avec Moscou en Syrie, pour travailler davantage avec les pays du sud du golfe Persique et la Turquie et ce, à l'effet de combattre ou de renverser Assad."