Le président sud-africain Jacob Zuma est arrivé à Téhéran accompagné d'une délégation de 180 responsables politiques et économiques.
Selon l’agence de presse iranienne Fars, le président sud-africain Jacob Zuma a été accueilli à son arrivée à Téhéran par le vice-ministre iranien des Affaires étrangères chargé des affaires arabo-africaines, Hossein Amir Abdollahian.
Le voyage du président sud-africain s’inscrit dans le cadre du développement des relations bilatérales entre la RII et l’Afrique du Sud, considéré comme un tournant dans les relations entre les deux pays.
Est prévu au menu des rencontres entre les autorités iraniennes et sud-africaines, la signature de plusieurs contrats commerciaux.
Selon Fars News, la visite de Jacob Zuma était initialement prévue pour le 29 février dernier. Le porte-parole du ministre iranien des AE, Hossein Jaberi Ansari avait déclaré à propos de l'ajournement de ce voyage :
« Vu la montée de la crise interne au Burundi et les engagements pris à ce titre par Jacob Zuma qui est aussi chef de l’Union africaine, son voyage a été reporté à la demande du gouvernement sud-africain. »
Il s’agit du premier voyage depuis 37 ans d'un président sud-africain en Iran.
En novembre dernier, le vice-président sud-africain Cyril Ramaphosa s'était rendu en Iran sur invitation officielle d’Es’haq Jahangiri, premier adjoint du président Rohani, accompagné d’une délégation de haut rang, balisant ainsi le terrain pour la venue de Jacob Zuma.
Ramaphosa a signé trois protocoles d’entente avec le premier vice-président Iranien Es’haq Jahangiri. Les deux pays, sur la base des documents, ont convenu de créer un centre d’échange d’informations pour lutter contre le blanchiment d’argent. Ils ont également décidé de créer des marchés communs et d’élargir leurs coopérations dans les domaines technique et économique.
Jacob Zuma prévoit de construire une raffinerie de pétrole supplémentaire qui utiliserait le brut iranien. Cette raffinerie renforcerait la provision locale de pétrole et réduirait la dépendance de son pays vis-à-vis des entreprises étrangères.