TV

Réaction de la Ligue arabe sur le sujet du Golan occupé

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le chef de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi (Photo d'archives)

La ligue arabe réagit aux récentes déclarations et actions du Premier ministre israélien concernant le Golan occupé.

Selon l’agence de presse iranienne, Mizan citant la chaîne d’information yéménite, al-Massirah, le Secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, au cours d’une réunion extraordinaire de cette ligue portant sur l’examen du sujet actuel du Golan occupé, a dénoncé une « nouvelle escalade israélienne » après les propos du Premier ministre Benjamin Netanyahu qui a proclamé que la partie annexée du Golan syrien « restera pour toujours dans les mains d’Israël ».

Il est utile de rappeler que Netanyahu avait organisé dans le même esprit, il y a une dizaine de jours, sa réunion de cabinet sur les hauteurs du Golan.

Al-Arabi a proposé qu’un tribunal arabe soit constitué pour juger des crimes commis par Israël, en déclarant :

« Nous avons besoin d’une prise de position efficace contre Israël. »

Il a ajouté : « Israël continue sa politique de colonisation et n’est pas prêt à accepter les accords internationaux relatifs à une résolution du sujet palestinien. »

Al-Arabi a poursuivi : « La région du Golan est une région arabo-syrienne et continuera à appartenir à la population syrienne. »  

Il est temps que la communauté internationale reconnaisse la réalité. Il est temps qu'après 50 ans elle reconnaisse enfin que le Golan restera à jamais sous souveraineté israélienne, affirmait dimanche Netanyahu".
L'ambassadeur de la Syrie à l'ONU, Bachar al-Jaafari, a qualifié de "provocation" la tenue du Conseil des ministres israéliens sur le plateau du Golan, pour la première fois depuis son occupation par Israël.

Le régime israélien occupe depuis la guerre de 1967, 1.200 km² du plateau du Golan situé au nord-est d’Israël et dont l’annexion en 1981 n’a jamais été reconnue par la communauté internationale. Il faut préciser que les quelques 510 km² restants sont sous contrôle syrien.

Selon les médias israéliens, Netanyahu craint qu'Israël soit soumis à des pressions pour un retrait du Golan en cas d'accord pris sur l'avenir de la Syrie alors même que se tiennent à Genève des négociations entre le gouvernement syrien et l’opposition.

Netanyahu s’est même permis d’acclamer : « Quoi qu'il se passe de l'autre côté (en Syrie), la frontière ne bougera pas". 

 

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV