Le secrétaire d'État américain John Kerry a déclaré vendredi que les États-Unis ne s'opposeraient pas à ce que les banques étrangères fassent des affaires avec l'Iran.
S'exprimant à la presse avant de rencontrer son homologue iranien Mohammad Javad Zarif à New York, Kerry a noté que "les États-Unis ne font et ne feront pas obstacle aux activités permises en Iran" depuis la mise en œuvre de l'accord nucléaire en janvier.
Il a affirmé qu'il tentait de clarifier la situation pour les milieux d'affaires extérieurs aux États-Unis, en ajoutant : "Nous avons levé les sanctions liées aux nucléaires…Les banques étrangères ont maintenant la possibilité de faire des affaires avec l'Iran".
Pourtant, a-t-il ajouté, des banques et des compagnies figurant sur la liste noire américaine ne seront pas autorisées à s'implanter en Iran.
Les États-Unis interdisent aux banques étrangères de régler leurs transactions en dollar avec l'Iran par l'intermédiaire d'une banque américaine.
Des responsables américains ont dit toutefois que le gouvernement étudiait de quelle manière des entreprises non américaines pourraient employer le billet vert dans certaines de leurs transactions avec l'Iran.