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Obama et ses alliés du Golfe, toujours un peu plus remontés

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président américain, Barack Obama et le roi Salmane à Riyad, le 20 avril 2016. ©AFP

Un communiqué de la Maison Blanche stipule que les dirigeants de l’Arabie saoudite et des Etats-Unis ont tenu mercredi une réunion au cours de laquelle ils ont rappelé leur amitié historique et leur profond partenariat stratégique.

Remerciant l’Arabie saoudite d’avoir accueilli le Conseil de Coopération du Golfe Persique, Obama a insisté sur la nécessité d’accélérer la lutte contre Daech et applaudi par la même occasion le fameux rôle joué par l’Arabie dans la "supposée" coalition anti-Daech

Ces déclarations d’Obama interviennent alors que l'Arabie saoudite est considérée de plus en plus par la communauté internationale comme le principal promoteur des idées extrémisto-takfiristes et donc du groupe Daech.

" Obama et Salmane ont discuté des conflits régionaux et le président américain a favorablement accueilli l'engagement de l'Arabie Saoudite à fournir une aide humanitaire au Yémen ", ajoute le communiqué. 

Quant à la Syrie, ils ont prétendu vouloir améliorer l’accord portant sur "un arrêt des hostilités" et rappelé leur engagement à soutenir la transition politique sans le président Assad.

Ils ont aussi évoqué ce que le communiqué de la Maison Blanche a appelé "les défis posés par les activités  provocatrices de l'Iran" et se seraient accordés sur une stratégie globale de résolution des conflits au Moyen-Orient.

Il est utile de noter qu’aujourd’hui, jeudi, 21 avril 2016, un an après le sommet de Camp David, le président des États-Unis a retrouvé à Riyad tous les autres monarques du golfe Persique; certaines de ces monarchies souhaitant de tout leur cœur, un accord de défense mutuelle, à l'image du traité de l’OTAN.

Si la Maison Blanche a exclu un tel projet, elle rappelle tout de même qu'elle a accéléré la coopération militaire avec les pays du golfe Persique inquiets de la "menace iranienne".

En effet, selon l'AFP citant Ashton Carter, Washington aurait donné son feu vert à plus de 33 milliards de dollars de ventes d'équipements militaires aux pays du golfe Persique depuis un an.

Toujours dans le même but, les patrouilles de navires de guerre se sont multipliées, tout comme les exercices militaires conjoints, et les deux parties travaillent communément sur un projet de défense aérienne et anti-missiles avec les six pays du golfe Persique.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV