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Pour sauver la face, Riyad sollicite l’aide d’Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Attentats du 11 septembre 2001 à New York. ©AFP

« Le régime saoudien a sollicité l’aide d’Israël pour empêcher la publication d’un document de 28 pages qui mettra au grand jour l’existence d’un réseau officiel protecteur des auteurs saoudiens des attentats du 11 septembre  2001 », a écrit le journal libanais As-Safir.

Selon ce journal, certains médias saoudiens ont été chargés de publier ce qu’on qualifie d'« implication du Hezbollah libanais dans les événements du 11 septembre et plus spécialement du martyr Imad Moghniyeh ».

Autrement dit, ils cherchent à convaincre certaines instances du gouvernement américain dont le département du Trésor de resserrer l’étau autour des protecteurs et des sympathisants du Hezbollah libanais.

Le journal libanais a poursuivi qu’il ne fallait pas sous-estimer l’interview du président de la Banque centrale libanaise à l’Associated Press, lors de laquelle il avait dit que le Liban devait respecter la loi américaine sanctionnant les banques qui menaient des interactions financières avec le Hezbollah.

Barack Obama et le roi Salmane d'Arabie saoudite à Riyad, le 27 janvier 2015. ©Reuters

 

A la veille de sa visite en Arabie saoudite, le président américain Barack Obama s’est opposé au projet de loi du Congrès donnant la possibilité aux tribunaux américains de reconnaître une responsabilité quelconque du gouvernement saoudien dans les attentats du 11 septembre 2001.

Interrogé par un journaliste de CBS sur ce projet de loi, M. Obama a répondu : « Exactement, j’y suis contre ». Le texte soutenu aussi bien par les démocrates que les républicains n’a pas encore été soumis à un vote au Congrès mais suscite déjà de vives tensions.

Lors d'un déplacement à Washington le mois dernier, le ministre saoudien des Affaires étrangères Adel al-Jubeir a indiqué que son pays serait contraint de vendre jusqu'à 750 milliards de dollars de bons du Trésor et autres actifs américains si la loi était votée.

Barack Obama rencontrera ce mercredi le roi Salmane à Riyad avant de participer au Sommet des pays du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP).  

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SOURCE: FRENCH PRESS TV