Le ministère syrien des Affaires étrangères a exigé l’intervention immédiate de l’Organisation des Nations unies et du Conseil de sécurité pour condamner les déclarations « provocatrices » du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu.
Dans deux lettres séparés, à l’adresse du secrétaire général de l’ONU et du chef du Conseil de sécurité, la diplomatie syrienne a dénoncé sur un ton sec la tenue par le gouvernement israélien d’une réunion « provocatrice » sur le Golan occupé.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a annoncé que l’ONU et le Conseil de sécurité devaient immédiatement condamner cette réunion « irresponsable » pour éviter sa répétition dans les territoires occupés syriens.
« La Syrie demande aujourd’hui à l’ONU de remplir ses engagements et ses devoirs dans la mise en exécution des résolutions ratifiées par l’Assemblée générale et le Conseil de sécurité (qui ne confirment pas l’occupation israélienne en Syrie), entre autres la résolution 497 signée en 1981. La résolution qui s’oppose à la décision de la Knesset pour l’annexion du Golan aux territoires occupés, n’a été reconnue par aucun pays du monde.
Or, le ministère syrien des Affaires étrangères a demandé, à la fin de ses deux lettres, que ces deux instances internationales remplissent leurs engagements pour appliquer les résolutions onusiennes et mettre fin à l’occupation israélienne conformément à la résolution 497 de l’ONU.
Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a encore une fois prétendu que le Golan occupé faisait partie intégrante d’Israël.
Aussitôt après, le ministre syrien des Affaires étrangères a noté que la région du Golan appartenait toujours à la Syrie et qu’elle y resterait jusqu’à la fin des temps.
Le plateau du Golan représente une zone stratégique très importante dans le contexte du conflit israélo-arabe. Il domine par sa position la Galilée et la plaine de Damas. Il contrôle également la plupart des sources alimentant le lac de Tibériade et le Jourdain.