Une fois de plus, le régime sioniste en bon occupant qu'il est, s'assied sur le siège avant les autres.
Selon l’agence de presse IRNA citant l'AFP, le cabinet israélien dans un geste sans précédent, organise aujourd’hui, sa réunion hebdomadaire dans le Golan.
Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu veut ainsi montrer que le retrait israélien du plateau de Golan occupé en Syrie n’est nullement dans ses intentions.
Au même moment, le bureau de Netanyahu en réponse à un journaliste de l’AFP a déclaré qu’il n’envisageait pas non plus de revenir sur cette décision.
La radio du régime sioniste a déclaré que Netanyahu voulait donner ce message à la communauté internationale et que le retrait israélien n’est à l’ordre du jour ni pour aujourd’hui ni pour demain :
« Netanyahu qui avait déjà adressé ce message au Secrétaire d’Etat américain, John Kerry, lors de leur dernière rencontre envisage également de le faire la semaine prochaine auprès du président russe, Vladimir Poutine, à Moscou. »
Les médias israéliens disent que Netanyahu craint que si les parties concernées parviennent à un accord sur l’avenir de la Syrie aux négociations actuellement en cours à Genève, Israël serait confrontée à une pression internationale l’obligeant à s’en aller finalement du Golan.
Lundi, Netanyahu, lors d'une rencontre avec les troupes israéliennes dans le plateau du Golan même, a reconnu pour la première fois, qu’Israël avait bombardé en Syrie des dizaines de voies où circulaient des caravanes d’armes livrées au Hezbollah.
Le Golan auquel il est également fait référence en tant que plateau du Golan ou hauteurs du Golan est un territoire syrien occupé et administré par Israël depuis la guerre des Six Jours en 1967. La décision d’annexion du territoire syrien n’a jamais été approuvée et reconnue par la Communauté internationale.
Selon les rapports des médias israéliens, un projet d'accord visant à régler la guerre en Syrie, est actuellement rédigé par les États-Unis, la Russie et d'autres grandes puissances mondiales, ce texte précisant que le plateau du Golan est un territoire syrien et qu’il doit en conséquence être retourné à la Syrie.
