« Les récentes élections législatives en Syrie rendront le terrain propice à l’organisation d’un scrutin plus important, en cas de l’aboutissement des négociations de Genève. Damas a prouvé qu’il ne se soumettrait pas aux pressions de l'étranger qui entend torpiller le processus politique », a déclaré un analyste politique syrien.
Ahmed Hadj Ali, analyste politique syrien, a accordé une interview à l’agence de presse Fars, lors de laquelle il a déclaré que le bon déroulement des élections en Syrie prouvait la conscience et la vigilance du peuple syrien envers cet événement national et légal. Sur le plan international, Damas a mis en évidence sa capacité à établir la démocratie, perturbant ainsi les spéculations des ennemis :
« Les Législatives en Syrie se sont déroulées légalement et ont eu des dimensions nationales et politiques. Elles ont prouvé que Damas ne cède pas aux pressions étrangères dont l’objectif est de faire échouer une solution politique en Syrie. D’autre part, ce scrutin a traduit l'absolue assurance du gouvernement syrien et influencera certainement le processus des négociations de Genève-3. Le bon déroulement des élections a montré au monde entier que la Syrie est capable de sortir de la situation problématique et tendue dans laquelle elle se trouve. Il a également montré la nature mensongère des allégations selon lesquelles il n’existerait aucun parti ni groupe à élire ».
L’analyste politique syrien s’est ensuite exprimé sur l’éventualité d’un nouveau scrutin conformément à un accord qui pourrait être conclu à l’issue des négociations de Genève.
« Si les négociations de Genève-3 aboutissent à un accord sur la lutte contre le terrorisme, sera fixé d’abord un calendrier destiné à la formation d’un gouvernement qui assume la responsabilité de la Constitution et six mois après, la Syrie connaîtra de nouvelles Législatives. Là, nous pouvons constater comment les récentes Législatives ont pu rendre le terrain propice à la tenue d’un scrutin encore plus difficile et important », a-t-il affirmé.
