Pour le président iranien, l'espace qui a été créé au lendemain de la levée des sanctions est une chance à saisir pour faire rebondir les relations entre les deux pays à tous les niveaux sur une base fraternelle.
En marge du troisième sommet des pays islamiques organisé cette année à Istanbul, le président iranien, lors d'une rencontre avec Abdul Qader bin Saleh le chef du sénat algérien, tout en valorisant la place qu'occupent la pensée révolutionnaire et la révolution algérienne auprès du peuple iranien et les liens forts qui ont été tissés entre les deux peuples, a dit:
Aujourd'hui les deux pays partagent des points de vue communs par rapport aux questions régionales et aux enjeux internationaux et les liens entre les deux pays connaissent une recrudescence.
Le président Rohani, en mettant en évidence la nécessité du maintien de la paix, de la stabilité et de la sérénité partout dans le monde, a rappelé :
Il existe dans le monde des régions qui souffrent énormément de multiples problèmes complexes. L'Afrique du nord en fait partie et la politique interventionniste des pays étrangers n'a fait qu'ajouter à cette souffrance.
Et si l'on ne s'efforce pas d'enrayer le radicalisme, la violence et le terrorisme, cela touchera les autres régions de la planète. On ne pourra remédier à cet état des choses que par une réflexion commune et par un esprit de collectivité.
Il a ajouté :
La République islamique d'Iran est favorable à un développement multidimensionnel des liens qu'elle entretient avec Alger.
Abdul Qader bin Saleh, le chef du Sénat algérien, à son tour, lors de cette rencontre qui a eu lieu dans l'après-midi de jeudi, tout en adressant ses louanges à l'égard des prises de position du président iranien lors du 3e Sommet des pays islamiques, a affirmé :
L'Iran et l'Algérie partagent plusieurs positions face aux enjeux régionaux et internationaux, et cela prend source dans les croyances profondes de ces deux peuples.
Pour le chef du Sénat algérien, l'ingérence des pays étrangers dans les affaires des pays de la région est la principale cause des problèmes. Il a insisté sur le fait qu'il faut laisser le peuple de chaque pays décider de son sort.
Il a conclu en formulant le vœu que des relations multidimensionnelles soient créées entre les deux pays.
