« Les négociations politiques entre le gouvernement syrien, les représentants des groupes d’opposition et de la société civile sont entrées dans une nouvelle phase, et nous sommes très contents de voir la possibilité d'un règlement politique de cette crise », a déclaré le vice-ministre iranien des Affaires étrangères.
A l’issue de sa rencontre avec l’émissaire spécial des Nations unies pour la Syrie, Staffan de Mistura, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amirabdollahian, chargé du département arabo-africain, a affirmé avoir eu d’importants entretiens avec le diplomate onusien au sujet du processus politique du règlement de la crise en Syrie.
« Avec M. de Mistura, nous avons examiné des inquiétudes qui pèsent sur le règlement de la crise, comme l’extension des activités des groupes armés qui ne respectent pas le cessez-le-feu, et la multiplication des cas de violation de la trêve ces derniers jours; ce qui risque d’entraver les discussions politiques. Nous nous sommes également discutés des irrégularités dans le processus de l’envoi d'aides humanitaires, ce qui a causé, pour sa part, des problèmes sérieux »., a déclaré Hossein Amirabdollahian.
Le vice-ministre iranien des Affaires étrangères a ensuite soutenu les efforts de Staffan de Mistura pour mettre fin aux hostilités, et il déclaré que l'Iran saluait l'avancée des négociations politiques.
Il a souhaité que toutes les acteurs régionaux et internationaux œuvrent dans le sens d'une lutte sérieuse contre le terrorisme et du renforcement du processus politique, et qu'ils cessent de prendre des positions contraires aux intérêts du peuple syrien.
« L’Organisation des Nations unies a œuvré pour que seuls les groupes qui respectent le principe d'une solution politique, puissent prendre part aux négociations, cependant certains groupes terroristes ont tenté de s’infiltrer dans le processus du dialogue politique. Aujourd’hui, M. de Mistura a souligné qu’il n’y avait aucune place pour les groupes terroristes dans les négociations politiques, mais que l’élaboration d’une liste incluant le nom de tous les groupes terroristes actifs en Syrie reste toujours dans l'incertitude », a conclu M. Amirabdollahian.