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Bakou et Erevan s'accusent d'avoir violé le cessez-le-feu

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un char de l'armée de défense du Haut-Karabakh installé sur une route près du village de Mataghis, à environ 70 km au nord de Karabakh capitale Stepanakert, le 6 Avril 2016. ©AFP

L'Arménie et la République d'Azerbaïdjan ont signalé le 2 avril dernier la reprise des hostilités dans la zone du conflit du Haut-Karabakh. Bakou et Erevan se sont imputés mutuellement la faute, s’accusant l’un et l’autre d'avoir violé la trêve initiale et mené de violents combats dans la région.

Plusieurs dizaines de personnes ont été tuées de chaque côté. Le 5 avril, un cessez-le-feu bilatéral est entré en vigueur le long de la ligne de contact dans le Haut-Karabakh.

Le ministre arménien de la Défense Seïran Oganian a accusé l'Azerbaïdjan d'avoir ouvert le feu avec des armes "de gros calibre" dans la région frontalière de Tavouch (nord-est).

Selon le ministre arménien de la Défense, des unités de la force défensive de Karabakh continuent de superviser l'accord du cessez-le-feu et d'accomplir leurs devoirs.

Bakou a de son côté accusé Erevan d'avoir utilisé des mortiers de 60 mm ainsi que d'autres armes et d'avoir "violé le cessez-le-feu 125 fois", visant dans la nuit les positions azerbaïdjanaises dans les régions de Gazakh, Tovuz et Agstafa.

Selon les renseignements du ministère azerbaïdjanais de la Défense, des positions des forces azerbaïdjanaises situées sur les frontières entre les deux pays et dans la région de Karabakh ont fait l'objet des attaques des forces arméniennes.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV