Le ministre iranien des Routes et de l’Urbanisme, Abbas Akhoundi, a balayé d’un revers de main les informations selon lesquelles la finalisation du contrat pour l’achat de 118 avions Airbus serait ajournée, disant que ledit contrat serait bientôt fianlisé.
L’avant-contrat pour la vente des avions Airbus à l’Iran a été signé lors de la visite du président iranien Hassan Rohani en France. Avec l’entrée en vigueur du Plan d’action conjoint et la levée des sanctions internationales, l’Iran et la France ont conclu un accord pour l’achat de 118 avions Airbus, lors d’un déplacement du président iranien à Paris.
La compagnie Iran Air a signé début février à Téhéran un protocole d’accord pour la vente de 40 ATR 72-00s de dernière génération avec l’avionneur ATR, premier constructeur mondial de turbopropulseurs; un accord qui porte sur une commande ferme de 20 ATR, plus 20 autres en option, le tout pour une somme d’un milliard d’euros. Les ATR sont les appareils de transport régional de moins de 90 sièges les plus vendus au monde ces dernières années.
La signature de cet accord fait suite à des discussions commerciales ayant eu lieu récemment à Rome et à Paris, à l’occasion de la visite du président Rohani et de son ministre des Routes et de l’Urbanisme.
Par ailleurs, l’avionneur américain Boeing envisage de vendre des avions à l’Iran. Selon ce rapport, une délégation de la compagnie américaine se déplacera bientôt en Iran afin de concerter avec les autorités iraniennes.
Les compagnies aériennes iraniennes ne disposent que de 250 avions dont plus de 100 sont cloués au sol par manque de pièces de rechange. Le nombre et l'âge des Airbus et Boeing en Iran sont une bonne indication du marché potentiel pour ces constructeurs, bon nombre de Boeing de l'aviation iranienne remontant aux années 70 et 80.