Le cessez-le-feu au Yémen qui devait débuter au milieu de la nuit de dimanche est reporté au milieu de la nuit de lundi, ont rapporté des sources yéménites citant Sky News.
Le mouvement yéménite Ansarallah et l’Arabie-Saoudite ont récemment convenu d’un arrêt de la guerre en plusieurs étapes. Les pourparlers de paix sur le Yémen doivent aussi avoir lieu dès le 18 avril au Koweït.
Cela fait un an que l’Arabie Saoudite procède à des attaques violentes contre le Yémen. Après avoir essuyé plusieurs échecs, les Saoudiens ont décidé de se mettre d’accord avec Ansarallah qui est un mouvement influent au Yémen.
Le président démissionnaire du Yémen, Mansour Hadi, a déclaré au cours d’une réunion avec les membres de l’équipe politique et les négociateurs qu’il enverrait une délégation aux pourparlers de paix au Koweït.
Hadi a prétendu : « Le processus politique et la réalisation des aspirations nationales sur lesquelles le peuple yéménite s’est mis d’accord, va reprendre. »
Par ailleurs, le coordinateur des Nations unies pour les affaires humanitaires au Yémen a demandé aux parties en conflit de respecter le cessez-le-feu.
Il a ajouté aussi : « Indépendamment de l'issue des négociations au Koweït, l'Organisation des Nations unies et ses partenaires œuvrent pour répondre aux besoins des yéménites en dépit des difficultés et obstacles qu’ils rencontrent. »
Ce responsable de l’ONU s’est dit heureux et optimiste quant à cette initiative mise en oeuvre pour mettre court à une guerre sanguinaire : « Il s’agit là d’une opportunité pour mettre un terme aux violences que les femmes et enfants yéménites subissent quotidiennement. »
