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L’Egypte donne deux îles stratégiques de la Mer rouge à l’Arabie-Saoudite

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Al Sissi embrassant Malek Salmane à qui il vient de faire un gros cadeaux, avril 2016.

Selon le communiqué du journal Ray al-Youm, le gouvernement égyptien a informé dans la soirée de samedi de la signature d’un accord portant sur la frontière maritime de son pays avec l’Arabie-Saoudite en vertu duquel les deux îles stratégiques de Tiran et de Sanafir vont désormais appartenir aux eaux territoriales saoudiennes.

Ces îles eu égard à la frontière internationale qui a été déterminée entre la Grande Bretagne et l’empire ottoman en 1906 appartiennent en principe à l’Egypte mais l’Arabie-Saoudite exprimait une revendication territoriale depuis un moment.

L’île de 80 km2 de Tiran est placée à l’entrée du Détroit de Tiran qui sépare la Mer rouge du Golfe Aqaba. L’île de Sanafir est placée quant à elle à l’est de l’île de Tiran. L’importance stratégique de ces îles est due au fait que le Détroit de Tiran est le seul point d’accès d’Israël depuis le golfe d’Aqaba jusqu’à la Mer rouge et joue un grand rôle pour les échanges commerciaux de ce régime.

L’Egypte avait fermé le détroit de Tiran, le 21 mai 1967 en raison de la guerre des 6 jours avec Israël.  

L’accord sur la nouvelle frontière maritime entre les deux pays a été signé par le Premier ministre égyptien et son homologue saoudien, en présence du président al-Sissi et de Malek Salmane.

Le gouvernement égyptien a déclaré que cet accord résulte de 6 ans d’efforts “longs et durs” ainsi que de 11 réunions du comités chargés de déterminer la frontière maritime entre les deux pays.

La validation de cet accord qui doit se faire au Parlement égyptien a suscité une vague de critiques de la part des opposants dans le pays.  

Un nombre d’autorités politiques reconnues en Egypte et même certains membres du précédent parlement ont également condamné cet accord et la nouvelle délimitation frontalière.

Les opposants à l’accord accusent dans un communiqué « le régime illégal de l’Egypte d'avoir violé les droits historiques du pays et d'avoir manqué à son devoir de protéger les richesses nationales ».

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV