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Assefi: l’Arabie saoudite continue sa politique hostile contre Iran

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Hamidreza Assefi, ancien porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères

Un diplomate chevronné iranien a déclaré que le vote de l’Arabie saoudite en faveur d’une résolution onusienne sur les droits de l’Homme en Iran témoigne de l'hostilité de longue date de Riyad contre Téhéran.

Dans une interview avec le site d’info Al-Monitor, Hamidreza Assefi, un ancien porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a souligné que le vote saoudien s’inscrit dans le cadre de la « guerre régionale lancée par le royaume contre la République islamique ».

« L’Arabie saoudite n’est pas en position de s’exprimer sur les droits de l’homme en Iran, » a-t-il ajouté.

Le 23 mars, le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a adopté une résolution qui reconduirait Ahmed Shaheed dans ses fonctions de rapporteur spécial des droits de l’homme pour l’Iran.

Dans ses rapports, Shaheed a invariablement lancé des accusations sans fondement contre la République islamique d’Iran.

L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et le Qatar ont apporté leur soutien à cette résolution. Il s’agissait de la première fois que ces trois pays ont pris conjointement une position identique contre le dossier iranien des droits de l’homme.

« L’Arabie saoudite s’ingère constamment dans les affaires internes d’autres pays et a toujours adopté une politique hostile et belliqueuse vis-à-vis de l’Iran, » a martelé Assefi.

Et d’ajouter : « Selon nos infos, les Saoudiens ont énormément aidé les Israéliens dans leur guerre contre le mouvement de résistance libanais Hezbollah en juillet 2006 et ils ont suivi la même attitude en Syrie et plus tard au Yémen. »

Le diplomate iranien a souligné l’échec de l’Arabie saoudite dans son intervention militaire au Yémen, tout en disant : « Au lieu d’admettre son incapacité et d'essayer de comprendre les réalités sur le terrain devant l'amener à réviser ses politiques erronées, elle s’en prend à l’Iran au sein du Conseil des droits de l’homme de l’ONU. »

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV