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L’entité sioniste cherche de nombreux intérêts et objectifs en Azerbaïdjan

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président azerbaïdjanais, Ilham Aliyev embrasse son homologue israélien, Shimon Peres au Forum économique de Davos, Suisse, le 22 janvier 2014. (Photo d'archives)

Malgré sa distance géographique avec le Haut-Karabakh, l’entité sioniste cherche de nombreux intérêts et objectifs dans cette zone stratégique de l’Asie occidentale.

C’est ainsi que le journal libanais al-Akhbar s’est attardé sur la place qu’occupe Israël dans la crise actuelle au Haut-Karabakh. 

La tension est considérée comme un acquis stratégique pour Israël dans la mesure où le régime sioniste voit un intérêt particulier dans la république d'Azerbaïdjan, qui est le meilleur client de ses armements militaires, dont des drones et des systèmes de la défense aérienne. Cet intérêt se justifie par le fait que celle-ci se situe tout près de l’Iran, et qu'Israël souhaite pouvoir la contrôler de près.

La république d'Azerbaïdjan est devenue, ces dernières années, le principal marchand de brut à Israël via le gazoduc Géorgie/Turquie qui traverse ce territoire.

Le quotidien israélien Haaretz a ainsi précisé clairement que l’intérêt du régime sioniste n’était pas que les conflits entre l’Arménie et la république d’Azerbaïdjan prennent fin et que l'on trouve une solution au conflit du Karabakh. Selon ce journal, Israël ne veut pas perdre un riche client. Les drones de fabrication israélienne sont utilisés par l’armée azérie dans ses opérations contre le Haut-Karabakh.

N’oublions pas, en passant, l’hostilité déjà annoncée par Israël envers l’Arménie lorsqu’il a refusé de reconnaître la responsabilité de la Turquie dans le massacre des Arméniens au cours de la Première Guerre mondiale.

Un peu d’histoire pour être précis : les relations Tel-Aviv/Bakou remontent à l’époque post-soviétique. En 1993, Ephraïm Sneh, membre de la Knesset a proposé au Premier ministre de l’époque, Yitzhak Rabin, de créer une coalition stratégique avec l’Azerbaïdjan. Il avait d'ailleurs été missionné par Rabin pour se rendre en Azerbaïdjan afin d'en parler avec le président. C’était une rencontre avec des résultats « inimaginables » selon les rapports israéliens.

En 2014, le niveau de cette coalition stratégique a été déterminé lors du déplacement en Azerbaïdjan du ministre de la Guerre, Moshe Yaalon. La visite a été effectuée à l’occasion de l’exposition de l’industrie sécuritaire (ADEX) qui était inédite dans l’histoire de la République d’Azerbaïdjan. Ce n’était certes pas la première visite à Bakou du ministre israélien, mais c'était la première annoncée ouvertement.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV