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Helen Clark candidate à la succession de Ban Ki-moon

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
L'ancienne première ministre néo-zélandaise Helen Clark. AP

L’ancienne première ministre néo-zélandaise Helen Clark a annoncé, lundi 4 avril, sa candidature pour le poste de secrétaire générale des Nations unies. L’actuelle directrice du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) briguera la succession de Ban Ki-moon et espère devenir la première femme à diriger l’organisation depuis sa création, il y a soixante-dix ans.

M. Ban, ancien ministre des affaires étrangères sud-coréen, quittera ses fonctions à la fin de 2016 après deux mandats de cinq ans.

Mme Clark, 66 ans, fait valoir son « expérience de dirigeante pendant près de trente ans à la fois dans [son] pays et ici aux Nations unies », où elle dirige le PNUD depuis sept ans. « Je pense avoir l’expérience et les compétences pour occuper ce poste, a-t-elle déclaré. Je participe à cette élection sur la base de mes compétences et j’espère qu’au XXIe siècle, ma candidature recevra autant de considération que celle d’un homme. »

Un mouvement s’est dessiné depuis quelques mois en faveur d’une femme à la tête de l’ONU, où huit hommes se sont succédé depuis 1945. Mais Mme Clark ne veut pas s’appuyer sur cet argument : « Je ne me présente pas parce que je suis une femme, mais parce que je crois être la mieux qualifiée. » « J’y ai beaucoup réfléchi », a-t-elle souligné, ajoutant que la période actuelle présentait « de très grands défis » pour l’ONU.

Sept autres personnes ont déjà déclaré leur candidature, dont trois femmes : la Bulgare Irina Bokova, directrice générale de l’Unesco, l’ancienne ministre des affaires étrangères croate, Vesna Pusic, et l’ancienne ministre des affaires étrangères moldave, Natalia Gherman.

Trois fois première ministre

Helen Clark a dirigé le gouvernement néo-zélandais de centre-gauche pendant trois mandats successifs, de 1999 à 2008. « C’est la personne la mieux placée pour ce travail », a commenté le premier ministre néo-zélandais actuel, John Key, qui a succédé à Mme Clark à la tête du gouvernement. Elle a fait la preuve de ses capacités à diriger, dit-il : « Ce n’est pas juste le temps passé comme première ministre, toute sa vie est dédiée à la politique étrangère. »

Née dans une famille conservatrice d’agriculteurs de l’île du Nord, elle est entrée en politique en protestant contre la guerre du Vietnam et en s’opposant aux tournois de rugby dans l'Afrique du Sud de l’apartheid. Elle fit son entrée au Parlement en 1981 avant de gravir rapidement les marches du pouvoir, devenant première ministre adjointe en 1989, au moment de l’implosion du gouvernement travailliste due à des réformes économiques controversées.

Source: Le Monde

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SOURCE: FRENCH PRESS TV