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Le CentCom US pro-Daech

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La Centrale de Commandement américain. (Photo d'archives)

On savait que 50 analystes du CentCom s’étaient plaints que leurs rapports avaient été altérés par leurs supérieurs de sorte à faire croire que les Takfiristes n’étaient pas dangereux et qu’ils allaient renverser la République arabe syrienne.

Deux enquêtes sont actuellement en cours à ce sujet, l’une interne des armées, l’autre externe du Congrès.

Selon The Guardian, le responsable des analyses, le général Steven Grove, et son adjoint, Gregory Ryckman, auraient fait régner la terreur parmi leur personnel [1].

Selon The Daily Beast, le chef des analystes pour l’Irak, Gregory Hooker, aurait été muté au Royaume-uni, le colonel William Rizzio aurait été sanctionné et le chef des analystes pour la Syrie, aurait été renvoyé [2]. M. Hooker a par ailleurs rédigé un rapport en 2005, pour le compte du WINEP-AIPAC, mettant en cause l’absence de réflexion préalable à l’occupation de l’Irak, ce qui l’avait placé au centre d’une autre polémique [3].

Selon le directeur du Renseignement national des Etats-Unis, James Clapper, le général Grove aurait reçu des instructions pour agir ainsi qu’il l’a fait. Ses déclarations devant la Commission sénatoriale des Armées, le 29 septembre 2015, laissent à penser que ces instructions venaient de la Maison-Blanche, sans que l’on sache de qui précisément, ni s’il agissait ou non au nom du président.

Le commandant du CentCom, le général Lloyd J. Austin III avait été nommé en raison de sa loyauté au président Obama.

Le général Steven Grove, qui est toujours en poste, devrait être remplacé par le général Mark R. Quantock.

Cette affaire a été rendue publique après la démission du directeur de la Defense Intelligence Agency, le général Michael T. Flynn, le 7 août 2014. Il avait tenté, en vain, de persuader la Maison-Blanche de ne pas soutenir Daech.

Source : RéseauVoltaire

 

[1US spy chief’s ’highly unusual’ reported contact with military official raises concerns, Spencer Ackerman, The Guardian, September 12th, 2015.

[2Intel Analysts : We Were Forced Out for Telling the Truth About Obama’s ISIS War, Shane Harris & Nancy A. Youssef, The Daily Beast, April 4th, 2016.

[3Shaping the Plan for Operation Iraqi Freedom. The Role of Military Intelligence Assessments, Gregory Hooker.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV