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De concert avec Riyad, Manama reprend ses propos anti-iraniens

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le ministre des Affaires étrangères de Bahreïn, Khaled Ben Ahmed al-Khalifa, participe à la 9e réunion ministérielle du CCGP, à Doha, le mardi 17 Avril 2012. ©AP

Le ministre bahreïni des Affaires étrangères a prétendu que les pays arabes bordant le golfe Persique étaient sérieux dans leur confrontation avec l’Iran.

Selon l’agence de presse Tasnim, le ministre bahreïni des Affaires étrangères, Khaled Ben Ahmed al-Khalifa, a souligné que les monarchies arabes du golfe Persique étaient résolues à faire face à la politique étrangère de l’Iran et qu’il revenait à Téhéran de cesser de soutenir certaines organisations au Moyen-Orient.

Dans une interview avec la chaîne de télévision saoudienne al-Arabiya, il a indiqué :

« Nous envoyons à l’Iran et à ses alliés le message que nous sommes sérieux pour les confronter et nous ne doutons pas un seul instant qu’il faut défendre nos gouvernements, nos peuples, nos intérêts et nos frères dans la région ».

Le chef de la diplomatie bahreïnie a dit que son pays et d’autres pays arabes riverains du golfe Persique étaient prêts à ouvrir un nouveau chapitre de leurs relations avec l’Iran. « Le premier et le plus important pas est que l’Iran change sa politique étrangère envers les gouvernements des pays de la région et ce changement comprend l’arrêt de soutien au Hezbollah et à d’autres groupes », a-t-il prétendu.

Khaled Ben Ahmed al-Khalifa et John Kerry, le 11 septembre 2014, à l'aéroport de Jeddah ©AFP

Le secrétaire d'Etat John Kerry sera la semaine prochaine à Bahreïn pour une réunion des pays du golfe Persique, puis à Hiroshima avant une possible visite historique de Barack Obama dans cette ville japonaise détruite par la bombe atomique américaine, a annoncé vendredi le département d'Etat.

Le voyage du chef de la diplomatie américaine à Manama du 6 au 8 avril est également une première pour lui, car aucun très haut dirigeant américain ne s'est rendu ces dernières années dans cette petite monarchie du golfe Persique, siège de la Ve Flotte américaine.

Selon un bref communiqué de son ministère, John Kerry aura des entretiens bilatéraux et participera à une réunion des pays membres du Conseil de coopération du golfe Persique.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV