Donald Trump, le candidat favori de la primaire républicaine aux Etats-Unis a une nouvelle fois ses adversaires et crée un remous social parmi les femmes, notamment après ses déclarations sur l'interdiction de l'avortement.
Pressé par le journaliste de MSNBC, le milliardaire a déclaré lors d'une interview qu'il fallait instaurer "une certaine forme de punition" pour les femmes qui se faisaient avorter illégalement.
"Comme Ronald Reagan, je suis pro-vie avec des exceptions, que j'ai énumérées à plusieurs reprises", a-t-il affirmé se rétractant tout de suite après la polémique qui a enragé entre autre la candidate démocrate Hilary Clinton, qui a appelé cela "honteux".
« Vous ne pouvez pas laisser quelqu’un avec ce tel dédain des droits des femmes s’approcher de la Maison Blanche », a-t-elle écrit dans un tweet.
Donald Trump a fait machine arrière en publiant un premier communiqué pour expliquer que « cette question n’est pas claire » avant de préciser dans un deuxième communiqué qu’il envisageait de sanctionner non pas les femmes, comme il l’avait dit sur MSNBC, mais les médecins, et seulement si une loi interdit l’avortement.
Si le Congrès ou un État adoptait une loi interdisant l’avortement, « le médecin et toute autre personne pratiquant cet acte illégal devra rendre des comptes, pas la femme », qui est « une victime dans ce cas comme la vie dans son ventre », a-t-il affirmé.
Le fils de Trump a aussi tenté de défendre son père en assurant que son père ne parlait que des avortements illégaux. Mais cette levée de boucliers va continuer de monopoliser l’attention des médias dans la course à la Maison Blanche.
Reste à savoir si cela pourra enfin réussir le #StopTrump, une campagne qui réunit non seulement les démocrates mais surtout les républicains, pour arrêter la percée de ce candidat qui a réussi de surprendre l'establishment américain mais qui séduit de plus en plus les électeurs populaires américains, ceci a quelques mois avant le 8 novembre 2016 date des élections du prochain président des États-Unis.
