La présidente brésilienne Dilma Rousseff s'est exprimé avec un air combatif devant ses partisans à Brasilia pour dénoncer la menace de destitution de l'opposition.
Elle monte au créneau après le départ du gouvernement de son principal allié, le parti centriste PMDB du vice-président Michel Temer, qui ne cache pas son ambition de la remplacer en cas de destitution.
Selon BBC, l'opposition accuse la présidente d'avoir maquillé les comptes de l'Etat pour cacher l'ampleur des déficits publics. Elle se serait ainsi rendue coupable d'un "crime de responsabilité" administrative, prévu par la Constitution, ce qu'elle nie, en ajoutant que tous ses prédécesseurs ont fait de même.
En coulisses, chaque camp tente de convaincre les députés un à un avant un vote sur cette question, prévu mi-avril. L'opposition de droite doit réunir les deux tiers des députés pour approuver la mise en accusation.