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France: abandon de la réforme constitutionnelle

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
La position d'Hollande se fragilise de jour en jour. (Photo d'archives)

François Hollande a renoncé mercredi, faute de consensus politique, à la réforme constitutionnelle qu'il avait annoncée après les attentats de Paris et qui prévoyait notamment une extension de la déchéance de nationalité.

"J'ai décidé, après m'être entretenu avec les présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat, de clore le débat constitutionnel", a-t-il annoncé lors d'une brève allocution.

"Je constate aussi qu'une partie de l'opposition est hostile à toute révision constitutionnelle. Je déplore profondément cette attitude car nous devons tout faire pour éviter les divisions et écarter les surenchères", a déclaré M. Hollande, en faisant porter la responsabilité de l'échec de sa réforme à la droite.

Son discours a entraîné diverses réactions, tant parmi l'opposition qu'au sein même de son parti.

C'est le président socialiste qui a "créé les conditions de l'échec" de la réforme, a répliqué l'ancien président Nicolas Sarkozy (2007-2012).

L'abandon de la réforme constitutionnelle "est un échec exceptionnellement lourd pour le président de la République", a aussi estimé Marine Le Pen, présidente du Front national.

Le premier ministre Manuel Valls a regretté que la droite ait refusé la "main tendue".

Ce revers politique est le plus grave subi par François Hollande en près de quatre ans de présidence, hypothéquant encore un peu plus ses chances d'être réélu pour un second mandat. Selon un sondage publié mercredi, il serait éliminé dès le premier tour, quel que soit son adversaire de droite.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV