Le gouvernement pakistanais a décidé d’autoriser des mesures répressives spéciales dans la ville de Lahore où un attendant-suicide sanglant a fait 70 morts.
Les sources militaires ont déclaré que le gouvernement va donner le pouvoir nécessaire aux forces paramilitaires pour que ces dernières s’en prennent aux miliciens terroristes sévissant dans le pays.
Dans le cadre de cette nouvelle décision, les Rangers (forces paramilitaires) vont mener des raids et interroger les suspects, a révélé une source sécuritaire.
« Les modalités techniques vont être négociées. Il y a des points juridiques concernant le recrutement de Rangers, » a dit la source ayant requis l’anonymat.
Les talibans pakistanais ont revendiqué lundi l’attentat-suicide dans un parc très fréquenté de Lahore en plein dimanche de Pâques.
Le bilan s'est alourdi lundi pour atteindre 72 morts, dont 29 enfants et six femmes. Des centaines de personnes ont été blessées.
Les attentats visant les enfants ont une résonance toute particulière au Pakistan, toujours traumatisé par l'attaque perpétrée par un commando taliban dans une école de Peshawar, qui avait fait au moins 154 morts en décembre 2014.
