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Belgique : la police anti-émeute disperse des manifestants nationalistes

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Des manifestants nationalistes belges, à Bruxelles, le 27 mars 2016. ©AFP

« On est chez nous ! », « complices terroristes » : quelque 300 manifestants nationalistes ont fait irruption dimanche sur la place de Bruxelles transformée en mémorial après les attentats meurtriers de mardi, avant d’être dispersés par la police qui a interpellé une dizaine d’entre eux.

Après un face-à-face tendu avec des dizaines de personnes venues se recueillir pacifiquement sur les marches de la place de la Bourse, les manifestants ont été dispersés à l’aide des canons à eau de la police anti-émeute.

Ils se sont ensuite dirigés vers la gare du Nord, où ils ont pris le train pour regagner le nord du pays, a constaté un journaliste de l’AFP.

Initialement, une « marche contre la peur » avait été prévue dimanche place de la Bourse, recouverte depuis mardi de fleurs, dessins ou bougies. Mais la manifestation « citoyenne » avait été annulée à la demande des autorités qui avaient invoqué le niveau d’alerte terroriste encore élevé.

De noir vêtus et portant parfois une écharpe pour se cacher le visage, les manifestants, généralement réticents à parler à la presse, se présentaient comme « hooligans » et « patriotes », reprenant à plusieurs reprises des chants de supporteurs nationalistes.

« On est des ultras de foot, on n’a rien à voir avec la politique. On est ici pour les victimes et leur rendre hommage », a assuré Andres, un supporteur du FC Bruges.

Cependant, des slogans hostiles au Parti socialiste ou aux «sales gauchistes» ont fusé. Plusieurs manifestants ont fait des bras d’honneur à l’encontre des manifestants pacifistes qui ont répliqué « le fascisme ne passera pas ».

D’abord surveillés à distance par les forces anti-émeutes, puis encadrés de plus en plus étroitement, ils ont aussi répété des slogans virulents à l’endroit du groupe terroriste Daech, qui a revendiqué les attentats terroristes de mardi qui ont fait 28 morts à l’aéroport et dans le métro de Bruxelles.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV