Pour Amos Yadlin, l'ancien directeur des services de renseignements militaires israéliens qui intervenait dans le cadre d'un rassemblement culturel se déroulant dans la ville de Beer-Sheva dans les terres occupées, la menace de la guerre en Syrie pour Israël est plus grande que celle du nucléaire iranien.
Tout en soulignant le retrait des forces syriennes de la Syrie, il a fait remarquer :
Les forces russes demeureront en Syrie et n'abandonneront pas leur combat contre Daech.
Par ailleurs, il a poursuivi son discours en essayant d'attirer les regards sur l'impact négatif que pourrait avoir la continuation des conflits syriens sur l'état sécuritaire d'Israël en ajoutant :
Pour Israël, le Hamas et Daech constituent deux risques beaucoup plus grands que la menace nucléaire iranienne. Les missiles en Syrie sont une menace réelle pour Israël.
En faisant allusion à l'attentat de Bruxelles ayant fait plusieurs morts et blessés, il a constaté que :
L'Europe reste profondément endormie malgré l'attentat de Paris et son comportement face à la menace des organisations terroristes reste inchangé.
Il a fini en prétendant que le service du renseignement, en mettant à la disposition des pays occidentaux des informations, leur aurait permis de préserver la vie des citoyens européens contre des opérations terroristes. Cette déclaration se heurte toutefois aux nombreux indices d'implication sioniste dans les attentats en Europe.
Mais revenons au principal : de simples missiles pourraient-ils ainsi être plus dangereux que des bombes atomiques ? Ne serait-ce pas plutôt là l'aveu de l'inexistence de telles bombes en Iran ? A travers cette déclaration, l'entité sioniste a donc reconnu à demi-mot ce que le gouvernement iranien n'a cessé d'affirmer, à savoir que le programme nucléaire iranien était d'ordre exclusivement civil et non militaire.
