Les autorités installées à Tripoli ont décrété vendredi à l'aube "l'état d'urgence maximal" dans la capitale libyenne.
Les rues de Tripoli étaient cependant calmes en matinée et aucun signe de déploiement des forces de sécurité plus important que d'habitude n'était à signaler.
Le gouvernement d'union nationale, parrainé par l'ONU et dirigé par Fayez al-Sarraj, a annoncé mardi sa volonté de s'installer à Tripoli "dans les tout prochains jours".
Il est censé mettre fin au conflit qui oppose les deux gouvernements rivaux. Mais ces autorités rivales ont rejeté ce troisième gouvernement, aggravant une situation déjà chaotique dans un pays où croît de jour en jour la menace terroriste.
Le chef du gouvernement de Tripoli, Khalifa Ghweil, a décrété une série de mesures comprenant "la proclamation de l'état d'urgence maximal", selon un communiqué publié sur le site du gouvernement.
Il a appelé les ministères de la Défense et de l'Intérieur ainsi que les milices qui soutiennent son gouvernement à "prendre toutes les mesures sécuritaires nécessaires pour préserver la stabilité du pays, en intensifiant les patrouilles et contrôles".