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Le général Nicholson présente ses excuses aux proches des victimes du bombardement de l’hôpital de Kunduz

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le lieutenant-général John W. « Mick » Nicholson Jr, commandant des Forces américaines et de l'OTAN en Afghanistan

Le lieutenant-général John W. « Mick » Nicholson Jr, commandant des Forces américaines et de l'OTAN en Afghanistan a été contraint de s’excuser pour le massacre des dizaines de civils afghans tués en 2015 dans un hôpital en Afghanistan lors d'une frappe américaine.

Lors d’une rencontre avec des proches des victimes de la bavure américaine et des effectifs de l’hôpital, le général Nicholson a déclaré : « En tant que commandant, je me suis intéressé à me rendre personnellement à Kunduz et me tenir debout devant les proches des victimes de cette frappe ainsi que les habitants de la ville pour m’en excuser profondément ».   

Le centre de soins de Médecins sans frontières (MSF) situé à Kunduz, verrou stratégique du nord de l'Afghanistan, a été « fortement endommagé » par un bombardement nocturne qui a tué des dizaines de civils. Cette frappe aurait fait au moins 42 morts et 37 blessés, ainsi que de nombreux disparus sur place.

Meinie Nicolai, présidente de MSF, a déclaré que « cette attaque odieuse constitue une violation grave du droit humanitaire international ». Pour l’organisation non gouvernementale, s’il était établi que l’armée américaine avait délibérément visé l’hôpital, un crime de guerre serait avéré.

Le haut-commissaire des Nations unies aux droits humains, Zeid Ra’ad Al-Hussein, a également affirmé que ces frappes aériennes américaines pourraient relever des « crimes de guerre » si elles étaient jugées « délibérées » par la justice.

Les Etats-Unis rejettent la responsabilité de la bavure de Kunduz sur les Afghans.

MSF a réclamé qu’une enquête « exhaustive et transparente » soit confiée à un « organisme international indépendant », qualifiant d’« insuffisante » l’enquête américaine annoncée par le président Barack Obama.

Cet hôpital était le seul centre de soin où les blessés étaient soignés.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV