Ce qui se passe en Amérique latine sur fond de crise économique et d’assaut de la droite et l’extrême-droite contre les gouvernements progressistes est extraordinairement complexe : il est regrettable que certains analystes relaient les campagnes de la CIA et ne voient pas ce qui se joue réellement.
Au Brésil ! Plus d’un million de personnes ont envahi les rues dans les grandes villes à travers le Brésil pour défendre la démocratie et montrer son soutien à l’aile gauche de la présidente Dilma Rousseff et à l’ancien président Lula, en dénonçant la manière dont l’extrême-droite et l’opposition de droite, managée par les Etats-Unis et soutenue par la presse mondiale aux ordres mène une campagne de diffamation et s’efforce de mettre en accusation Rousseff.
Au moins 60 organisations de gauche, y compris les syndicats et les mouvements populaires, ont participé à des rassemblements dans au moins 15 villes importantes, y compris Sao Paolo, Rio de Janeiro, à Brasilia et dans d’autres.
Les manifestants ont défié l’extrême-droite, les critiques du gouvernement en scandant : » il n’y aura pas de coup d’état. » ( » Não vai ter golpe « .)
Initiateur de l'idée de BRICS, cette organisation réunissant les économies émergentes toutes opposées à l'omnipotence du "capital", le Brésil qu'a légué Lula Da Silva à Dilma Roussef continue à défier les Etats Unis et l'ordre capitaliste.
Les tentatives d'insurrection d'origine exogène ne sont pas étrangères à cet antécédent anti américain.