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Congo-Brazzaville: Communications censurées au jour de la présidentielle

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Rassemblement des partisans du président sortant Sassou Nguesso à Brazzaville, le 18 mars 2016. ©AFP

Le président Denis Sassou Nguesso brigue un nouveau mandat dimanche face à huit candidats au Congo-Brazzaville.

Le climat est tendu en raison d'une coupure totale des communications pendant 48 heures, officiellement pour empêcher l'opposition de publier des résultats "illégaux".

Les bureaux de vote ont ouvert à 07h00 (heure locale) et ils devaient fermer à 18h00. A Brazzaville, des électeurs formaient déjà des files d'attente devant les bureaux et le début des opérations se déroulait dans le calme, a rapporté l'AFP.

Jugeant que les conditions pour un scrutin transparent et démocratique ne sont pas réunies, l'Union européenne a renoncé à missionner des observateurs électoraux. Mais l'Union africaine (UA) s'est refusé à la suivre.
La décision de couper toutes les télécommunications (téléphone, internet, SMS) dans le pays dimanche et lundi a été prise "pour des raisons de sécurité et de sûreté nationales", ont affirmé les autorités. L'opposition estime, elle, que les conditions ne sont pas remplies pour des élections "sincères, crédibles et transparentes".

Le président Sassou Nguesso cumule plus de 32 ans au pouvoir à la tête du Congo, petit état pétrolier d'Afrique centrale peuplé de 4,5 millions d'habitants.Il fait face à cinq candidats d'opposition qui ont décidé de ne pas boycotter les élections bien qu'ils soient convaincus que le pouvoir fraude.

Ils ont cependant ont appelé le peuple à "exercer sa souveraineté" dans le cas où le président sortant l'emporterait dès le premier tour.
L'ONU a appelé au calme. Elles ont exhorté les autorités à garantir un scrutin libre et transparent et l'opposition à faire valoir ses éventuelles contestations par des voies légales afin de garantir la tenue du scrutin "dans une atmosphère apaisée et exempte de toute violence". Le pays encore marqué par le traumatisme de la guerre civile de 1997 à l'issue de laquelle M. Sassou était revenu au pouvoir.


 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV