Le président du Conseil stratégique des relations étrangères de la République islamique d’Iran s’est entretenu, à Damas, avec le président syrien.
Lors de cette rencontre, Kamal Kharrazi, a déclaré que le droit du peuple et du gouvernement légal syriens devait être respecté lors des négociations de Genève et que rien ne devait être imposé à la Syrie.
Les deux hommes ont discuté des derniers développements en Syrie, notamment les négociations de paix à Genève et les efforts destinés à trouver une solution politique à la crise syrienne. « Aucun étranger n’a le droit de s’ingérer dans les affaires intérieures syriennes, puisque le pays est doté d’un gouvernement populaire et légal », a-t-il fait remarquer.
Le président du Conseil stratégique des relations étrangères de l’Iran a affirmé que les décisions prises à Genève devaient respecter le droit du peuple et du gouvernement syriens.
De son côté, le président syrien Bachar al-Assad a qualifié l’Iran de « principal appui » de son pays. « Sans l'aide des conseillers iraniens, les terroristes n’auraient pas accepté de s’asseoir à la table des négociations après tant d’échecs, et la situation n’aurait pas été en faveur de la Syrie », a dit le président syrien.
« Nous avons encore besoin de l'aide et des directives de la RII, dans l’espoir de trouver une issue à la crise. J’insiste que le peuple et le gouvernement légal syriens ne reculeront pas d’un iota quant à leurs droits face au maximalisme des terroristes et de leurs protecteurs », a fait savoir Bachar al-Assad.