Dans une conférence de presse conjointe tenue à Moscou avec son homologue tunisien Khemaies Jhinaoui, le Ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a affirmé que les déclarations faites par certaines parties participant au dialogue inter-syrien à Genève n’aidaient pas à parvenir à un accord.
Selon l'agence syrienne Sana, Sergueï Lavrov a assuré que la Russie n’est pas pour la fédéralisation de la Syrie, expliquant à cet effet que c’est au peuple syrien seul qu'il revient de décider de l’avenir de son pays.
Le chef de la diplomatie syrienne a aussi ajouté que son pays était content de la cessation des hostilités en Syrie, en dépit des violations enregistrées.
De son côté, le ministre tunisien des Affaires étrangères, Khemaies Jhinaoui, a fait part de son sentiment favorable envers le rôle de la Russie dans la mise en œuvre de l’accord de la cessation des hostilités et du lancement du dialogue inter-syrien, précisant que la lutte contre le terrorisme, qui est un phénomène international, exige la conjugaison des efforts collectifs.