Les vice-ministres iranien et syrien des Affaires étrangères, respectivement Hossein Amirabdollahian et Fayçal Meqdad, ont évoqué à Téhéran des questions relatives aux relations bilatérales ainsi que les évolutions régionales.
"La Syrie n'acceptera aucune condition préalable aux négociations de Génève", a martelé à Téhéran, le vice-ministre syrien des Affaires étrangères.
Interrogé par un journaliste sur sa rencontre avec le vice-ministre iranien des Affaires étrangères en charge du département arabo-africain, Hossein Amirabdollahian, il a déclaré : "Nous avons abordé la situation en Syrie et je lui ai expliqué la conjoncture actuelle de la Syrie après l'arrêt des affrontements".
"Le gouvernement syrien respecte le cessez-le-feu tandis que les groupes armés, même des groupes qui sont présentés comme modérés, ne cessent de le violer", a précisé encore le vice-ministre syrien des Affaires étrangères, tout en soulignant la nécessité de poursuivre le combat contre le terrorisme.
"L'Iran et la Syrie partagent une position identique sur les questions régionales. Je suis venu à Téhéran pour aborder les dernières évolutions en Syrie ainsi que les relations bilatérales et les questions régionales", a-t-il répondu à un journaliste qui l'a interrogé sur la raison de sa visite en Iran.
Et interrogé sur les négociations de Genève, il a déclaré que ces négociations devront se dérouler entre les Syriens eux-mêmes, loin de l'ingérence des étrangers. "Nous continuons d'œuvrer pour la souveraineté et l'intégrité de la Syrie et de tenir tête au terrorisme", a-t-il renchéri.
"L'Arabie saoudite et d'autres pays protecteurs du terrorisme complotent contre la Syrie, alors qu'ils auraient plutôt dû agir contre le régime sioniste, car ce régime usurpateur diligente tous les complots ourdis contre l'oumma musulmane et arabe", a-t-il conclu.