Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Marc Ayrault, a agité la menace de sanctions européennes contre l'Iran après des tirs de missiles balistiques effectués par ce pays.
« Nous condamnons sans réserves les tests balistiques. Si nécessaire, des sanctions seront prises », a-t-il dit à l'issue d'une réunion à Paris avec ses homologues américain, britannique, allemand, italien et de l'Union européenne. Ces tirs ont été effectués « en violation » de résolutions de l'ONU, a renchéri le chef de la diplomatie américaine, John Kerry.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a appelé hier les grandes puissances à sanctionner sans attendre l'Iran, qui a effectué cette semaine des tirs de missiles balistiques.
Il a demandé au ministère israélien des Affaires étrangères de demander aux 5+1 de prendre des mesures punitives immédiates contre Téhéran.
La semaine dernière, le Corps des gardiens de la Révolution islamique d’Iran (CGRI) a tiré des missiles balistiques lors des manœuvres militaires.
Alors que la résolution 2231 du Conseil de sécurité de l’ONU entrée en vigueur après la conclusion de l’accord nucléaire, interdit seulement à l’Iran de travailler sur des missiles balistiques conçus pour porter des ogives nucléaires, les Etats-Unis et le régime sioniste disent que les tirs de missiles iraniens sont en violation de la résolution onusienne.
Ces déclarations n’ont donc aucun fondement, comme l’avaient souligné il y a quelques jours les porte-parole des ministères russe et iranien des Affaires étrangères, Maria Zakharova et Hossein Jaber Ansari.