« L'émissaire des Nations unies pour la Syrie Staffan de Mistura n'a pas le droit de discuter des futures élections présidentielles en Syrie », a affirmé samedi à Damas le chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem.
"Ni lui, ni personne d'autre, quel qu'il soit, n'a le droit de discuter des élections présidentielles. C'est du seul ressort du peuple syrien", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
Il a par ailleurs affirmé que la délégation gouvernementale se rendra dimanche à Genève mais n'attendra pas plus de 24 heures l'arrivée de la délégation de l'opposition.
"Notre délégation partira demain pour Genève. Elle attendra là-bas 24 heures et si personne n'est là, elle repartira", a-t-il dit lors d'une conférence de presse.
En février, la délégation du régime avait dû attendre trois jours l'arrivée à l'ONU des représentants de l'opposition.