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Mali est-il en état de dislocation?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le président malien Ibrahim Boubacar Keita (C) assiste à une réunion avec des représentants du Conseil de sécurité des Nations unies, au Palais présidentiel à Bamako, le 6 mars 2016. ©AFP

Les signataires de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali ont fait état jeudi d'avancées significatives vers la mise en place d’administrations transitoires dans le nord du pays, à l’issue de la 7e session du Comité de suivi de l’accord, à en croire l'AFP .

"Ces administrations intérimaires dans les cinq régions administratives du Nord, composées de représentants de l’Etat, des groupes armés pro-gouvernementaux et de l’ex-rébellion pour gérer pendant une période transitoire de six mois les collectivités locales devaient en principe être instituées dans les trois mois suivant la signature de l’accord, en mai-juin 2015".

« Il y avait des points de blocage, mais sur l’administration transitoire, je pense qu’il y a amélioration, il y a eu entente entre les parties pour mettre en place l’administration transitoire », a déclaré à l’AFP Mohamed Ag Aharibe, porte-parole de la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA, ex-rébellion).

« La priorité aujourd’hui, c’est la mise en place des autorités intérimaires dans le Nord. Ca avance. Nous sommes en train de voir si avant le Forum de Kidal prévu à la fin du mois, nous ne pouvons pas installer ces administrations transitoires », a précisé à l’AFP, Habala Ag Amzata, secrétaire général adjoint des groupes armés pro-gouvernementaux.

Il faisait référence à la tenue du 27 au 30 mars à Kidal, bastion de la rébellion dans le nord-est du pays, d’un forum « pour la réconciliation » auquel devraient participer des membres du gouvernement, alors que les représentants de l’Etat sont absents de plusieurs localités de la région, pour certaines depuis 2012.

En effet, le Mali est plongé depuis le janvier 2013, date à laquelle la France a lancé son intervention militaire dite "Serval", dans un processus de dislocation généralisée. Allié de facto de la France, le MNLA - mouvement de Libération de l'Azawad- sert de vecteur d'un démembrement programmé qui pourrait se solder par une "soudansiation" du Mali avec à la clès la séparation du nord, ( contrée des touaregs du MNLA et riche en uranium, eau minéral et pétrole) . 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV