David Cameron a réprimandé Barclays pour avoir mis des bâtons dans les roues des entreprises désireuses d’exporter en Iran, dans un contexte où les ministres britanniques se préparent à une mission commerciale de première importance.
Dans une lettre très sèche adressée à Jes Staley, directeur général de la banque, le premier ministre britannique l’a accusé d’agir « à l'encontre de la politique du gouvernement britannique ». Barclays refuse de traiter les paiements des entités iraniennes, malgré la levée des sanctions de l’UE et de l’ONU.
Cette décision du premier ministre britannique fait suite à l'appel lancé, par son ministre du commerce, Sajid Javid, à l'adresse des entreprises britanniques pour se tailler une place sur le marché iranien de 80 millions d'âmes. Il a lancé cet appel, hier, lors d'une conférence organisée à Londres pour doper les relations commerciales entre l'Iran et la Grande-Bretagne.
Le Ministre britannique du commerce est attendu, au printemps, en Iran pour aborder avec ses interlocuteurs iraniens les moyens susceptibles de donner une impulsion aux échanges commerciaux ente l'Iran et la Grande-Bretagne.