L'étude de ces deux organisations de médecins qui militent contre l'énergie nucléaire, Physicians for social responsability (PSR) et International Physicians for the Prevention of Nuclear War (IPPN), indique s'appuyer sur les données scientifiques et médicales existantes portant sur les enfants, les personnels ayant participé au nettoyage et aux secours ainsi que sur la population en général.
Selon ce rapport, 116 enfants dans la préfecture de Fukushima ont déjà été diagnostiqués d'une forme agressive ou généralisée de cancer de la thyroïde. Dans une population de cette taille, on enregistre normalement de un à cinq cas par an, selon ce rapport.
En novembre 2011, le ministère japonais de la Science avait indiqué que le césium, qui reste radioactif durant une trentaine d'années, avait contaminé 30.000 Km2 de terres au Japon, soit une superficie presque équivalente à celle de l'Etat du Connecticut.
Le gouvernement japonais a arrêté de façon permanente quatorze des 54 réacteurs du pays qui fonctionnaient avant la catastrophe de Fukushima car ils sont construits sur des failles sismiques. Depuis 2015, quatre autres réacteurs ont été remis en service.