L’Arabie saoudite cherche à obtenir un prêt de 6 à 8 milliards de dollars auprès des banques, a rapporté Reuters. Cela serait le premier emprunt significatif du Royaume depuis plus d’une décennie.
Le déficit budgétaire de l’Arabie saoudite a atteint près de 100 milliards de dollars l’année dernière, principalement en raison de la chute des cours du pétrole. Le gouvernement tente de combler le fossé en puisant dans ses réserves massives de capitaux étrangers et en émettant des bonds du trésor. Mais leurs actifs, vu la vitesse à laquelle ils fondent comme neige au soleil, ne pourront durer que quelques années supplémentaires, tandis que l’émission de bonds a commencé à induire des tensions sur la liquidité du système bancaire.
Les analystes estiment que les emprunts des 6 pays du Conseil de coopération du golfe Persique (CCGP) pourraient atteindre 20 milliards de dollars en 2016. Il s’agit d’un grand changement par rapport aux années précédentes, où ces pays avaient une surabondance de fonds et prêtaient de l’argent au reste du monde. Les 6 pays ont tous lancé des programmes d’emprunt ou prévoient de le faire.