Un tribunal japonais a ordonné mercredi l'arrêt de deux réacteurs nucléaires à peine relancés pour des raisons de sûreté, appuyant son jugement sur les leçons tirées de l'accident de Fukushima survenu il y a cinq ans.
Sont visées par cette décision de justice les unités 3 et 4 de la centrale de Takahama (ouest) qui ont pourtant obtenu les feux verts techniques et politiques pour redémarrer.
La compagnie exploitante, Kansai Electric Power, va devoir se conformer à cette injonction qui vient perturber son calendrier de relance progressive, du moins en attendant un éventuel retournement de jugement en appel.
Takahama 3 avait été remis en service en janvier et l'électricité qu'il produit est utilisée depuis fin février sur le réseau commercial.
Takahama 4 a été relancé fin février, mais a été victime d'un problème technique qui a entraîné un arrêt inopiné trois jours plus tard. De facto, il n'est pas opérationnel mais la compagnie était en train de poursuivre les opérations pour le réactiver au plus vite.