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Signes d'alerte précoces de problèmes pour l'industrie du pétrole et du gaz

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les grands réservoirs laissés à la rouille sur un site de sable au nord de Fort McMurray, Canada. ©Afp

Le premier signe qu'une entreprise pourrait éprouver de la difficulté à rembourser ses dettes? Les listes de surveillance.

En publiant leurs derniers résultats trimestriels, la Banque Royale, la CIBC et la Banque Scotia ont chacun ajouté neuf entreprises pétrolières et gazières à leurs listes de surveillance de prêt, le dernier signe de problèmes dans le secteur pétrolier. Les noms de ces sociétés sont gardées confidentielles.

Gordon Sick, professeur de finance à la Haskayne School of Business de l'Université de Calgary, a déclaré que plusieurs entreprises du domaine de l'énergie traversaient une période ardue et avaient probablement du retard par rapport aux paiements de leurs prêts.

"Il y a beaucoup d'entre eux qui sont potentiellement en défaut", a déclaré Sick. "Les banques canadiennes sont potentiellement à la recherche de certains résultats."

La liste de surveillance de la Banque Royale a grandi après qu'il a fait un test de stress sur son portefeuille de pétrole et de gaz, a déclaré le directeur des risques Mark Hughes.

"A la suite de ce test de stress, nous avons vu une petite augmentation de notre pétrole et de gaz liste de surveillance pour une surveillance plus étroite», a déclaré Hughes dans un courriel.

La liste de surveillance des banques garde un œil sur les entreprises, et est une étape avant qu'une banque considère le prêt à risque de défaut.

La Banque de Montréal a vu une augmentation de 200 millions $ en prêts douteux bruts au cours du dernier trimestre.

"La diminution du statut est basée sur le point que nous pensons que le prêt que nous avons, est maintenant en danger et risque de ne pas être remboursé", a déclaré Surjit Rajpal, directeur des risques de la banque aux investisseurs le mois dernier.

"Si les prix du pétrole bas persistent cette année, nous prévoyons que notre taux de perte de prêt actuel va augmenter."

Mais la situation financière ne s'améliore pour les compagnies pétrolières et gazières du Canada, avec les agences de notation de crédit a également fait des vagues de déclassements.

Moody's a récemment déclassé les compagnies Canadian Oil Sands, Cenovus Energy et Encana Corp. en catégorie spéculative, et encore plus déclassées Baytex Energy Corp., Paramount Resources Ltd., MEG Energy Corp. et Bellatrix Exploration Ltd. au niveau des cotes de crédit «C».

Source: Radio Canada

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SOURCE: FRENCH PRESS TV