Les gardes-frontières turcs s'acharnent sur les réfugiés syriens qui essaient de franchir illégalement la frontière de la Turquie, écrit The Independent, se référant à des migrants et à des militants des droits de l'homme.
Les familles syriennes qui ont récemment quitté Alep, en proie à de violents combats entre troupes gouvernementales et terroristes, racontent que les gardes-frontières turcs n'hésitaient pas à ouvrir le feu sur les réfugiés qui essayaient de franchir la frontière et rouaient de coups ceux qui tentaient de pénétrer illégalement en Turquie.
Les autorités turques reconnaissent qu'il n'est pas rare que les gardes-frontières tirent des coups de feu de sommation, car ils sont souvent attaqués par des contrebandiers et des terroristes, indique le journal.
Néanmoins, les Syriens sont persuadés que les mesures adoptées par la Turquie ne font que pousser les réfugiés entre les mains de contrebandiers avides et sans scrupules, alors que les gardes-frontières font trop souvent montre de brutalité à l’égard de ceux qui fuient la guerre pour sauver leur vie, lit-on dans l'article.
L'ONG Amnesty International a écrit en amont qu'au moins deux blessés civils étaient hospitalisés chaque jour dans la ville syrienne d'Azaz, située à proximité de la frontière turque. Il s'agit, selon Ali al-Saloum, médecin de l'hôpital local, de Syriens ayant essayé de franchir la frontière avec la Turquie. Une fillette de douze mois y est décédée récemment après avoir été blessée par une balle à la tête.
Source : Sputnik