Le leader d'Ennahdha, Rached Ghannouchi, rejette l’idée de placer le Hezbollah sur la liste des organisations terroristes.
En Tunisie, ce n’est pas seulement le président et le ministre des Affaires étrangères qui ont officiellement dénoncé la décision du Conseil de Coopération du Golfe Persique de placer le nom du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes. Vient de les rejoindre Rached Ghannouchi, leader d'Ennahdha, et une figure religieuse pro-Frères musulmans.
Il a souligné qu’il ne fallait pas placer le nom du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes, étant donné son rôle dans la libération du Liban et la résistance face au régime d’Israël.
En marge d’une réunion du Conseil d’Ennahdha, Rached Ghannouchi a déclaré, devant un parterre de journalistes, que le Conseil de Coopération du Golfe Persique n’était pas en mesure de placer le nom du Hezbollah sur la liste des organisations terroristes car personne n’avait le droit de négliger le rôle de ce groupe dans la libération du Liban.
La décision du Conseil de Coopération du Golfe Persique de considérer le Hezbollah parmi les groupes terroristes a suscité une vague de protestations chez un grand nombre d’organisations et d’instances tunisiennes qui ont demandé au gouvernement de ne pas reconnaître une telle décision.