L' Exode massif de réfugiés et des demandeurs d'asile en nombre toujours croissant qui s'entassent aux frontières fermées des pays européens ont mis la Grèce dans une situation embarrassante.
Un des fonctionnaire du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés a déclaré :
La Grèce à elle seule ne parviendra pas à contrôler l' afflux de réfugiés dans le pays.
Les autorités d'Athènes ont donc réclamé 100 000 euros pour l'accueil des demandeurs d'asile et l'Europe doit accepter de lui octroyer un prêt de 480 millions d'euros.
Ólga Yerovassíli, la porte-parole du gouvernement, a proposé un plan d'urgence dont l'application nécessite 480 millions euros.
Jusqu'à présent, la Grèce a hébergé 24 millions d'émigrés alors que dans le même temps l’Autriche continue sa politique des portes fermées, ce qui a rendu tendue la situation entre les deux pays.
La pression exercée par l'Autriche et les autres pays des Balkans afin de freiner le flot migratoire via la Grèce peut être interprétée en quelque sorte comme une tentative d'annulation de la convention de Schengen. Pendant ce temps, la chancelière allemande Angela Merkel insiste sur la nécessité du respect et et de la mise en œuvre des quotas d'admission selon les critères de Schengen.
Les Sociétés humanitaires et les ONG sont d'avis que les diplomaties "irraisonnées" de certains pays européens par rapport à la crise migratoire aboutiront à une catastrophe humaine.
L'agence de contrôle des frontières de l'Union européenne a déclaré dans son dernier rapport : "l'exode massif des réfugiés aux frontières européennes en janvier et février s'est multiplié par trente. Ceci a lieu alors que le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés a annoncé l'arrivée de plus de 131 000 réfugiés en Europe dont la grande majorité se sont rendus aux portes de l'Europe via la Méditerranée. D'autre part la Turquie est un pays de transit pour les migrants et les demandeurs d'asile en Europe. Quotidiennement entre 2000 et 3000 réfugiés tentent d'entrer sur le sol de l'Europe via la Turquie."
Les responsables européens s'entretiendront avec leurs homologues turcs au debut du mois en cours sur la mise au point d'un plan commun afin d'y remédier.
