A peine quatre jours après la décision de justice qui validait l’évacuation d’une partie de ce bidonville, une société privée entame le démontage, secondée par une présence massive des forces de l'ordre.
Le démantèlement s’est fait sous haute protection policière. L’opération s’est déroulée sur une zone de 100 m sur 100 m, dûment quadrillée par les forces de l'ordre. Une colonne de 30 camions de police et deux véhicules anti-émeute s'était postée devant l'entrée ouest du bidonville. Pour le moment, une cinquantaine d'abris ont été démantelés de façon chaotique.
Entre 150 à 200 migrants lançaient des pierres sur les policiers qui ont dû alors faire usage de gaz lacrymogène avant que des machines à eau n’aient été installées sur place. Il y a également eu trois interpellations.
Le gouvernement français entend démanteler le plus grand bidonville de France où vivent entre 3700 et 7000 migrants selon les sources.