TV

Délégation de l'Union Africaine à Bujumbura ce vendredi

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Confrontations civiles suite à la réélection contestée du Président Nkurunziza, dans le quartier de Kinama à Bujumbura, le 25 mai 2015. ©AFP

Une délégation de chefs d'états africains dépêchée à Bujumbura a tenté de trouver une solution à la crise burundaise.

Dépêchée par l'Union africaine (UA), la délégation emmenée par le président sud-africain Jacob Zuma et composée des présidents mauritanien, sénégalais, gabonais et du Premier ministre éthiopien, tente depuis jeudi de débloquer la crise politique dans laquelle est plongé le Burundi depuis 10 mois.

Aujourd'hui, vendredi, ces chefs d'Etat africains ont rencontré le président Nkurunziza pendant plus de quatre heures alors que la veille, ils s'étaient entretenus avec les représentants de l'opposition.

A l'issue de cette réunion, le président Zuma a indiqué que les "résultats atteints" seraient divulgués samedi par l'Union africaine.

Le responsable de la communication du président burundais, Willy Nyamitwe, a quant à lui simplement déclaré : "C'était une bonne réunion entre frères; les résultats sont satisfaisants".

Le président de l'aile d'opposition du parti Uprona, Charles Nditije,  l'un des rares opposants à ne pas être partis en exil, a déclaré : "Nous sommes déçus car en écoutant le président Zuma, nous avons eu l'impression que ces chefs d'Etat sont venus conforter Nkurunziza dans son troisième mandat. Le président Zuma a invoqué le respect des décisions du Conseil constitutionnel dans un "État de droit", puis il a également évoqué la nécessité d'un dialogue inclusif à l'extérieur du pays, sans toutefois envisager de pressions sur ce pouvoir".

Le président du parti d'opposition Frodebu s'est de son côté montré moins négatif, estimant que les leaders africains avaient compris la gravité de la crise : "Je suis plutôt satisfait car de toute façon, je n'attendais pas de ces chefs d'Etat qu'ils viennent ici pour chasser du pouvoir le président Nkurunziza."  

Source : AFP

 

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV