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Un Palestinien met fin à une grève de la faim de 94 jours

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le journaliste palestinien Mohammad al-Qiq allongé dans un lit d'hôpital au centre médical Haemek à Afula, au nord d'Israël. ©AP

Un journaliste palestinien emprisonné met fin à une longue grève de la faim.

Suite à un accord obtenu entre ses avocats et les autorités israélienne pour le libérer en mai, le journaliste palestinien emprisonné Mohammed al-Qiq a mis fin à son éprouvante grève de la faim de 94 jours qui l’avait mis en danger de mort.

Les avocates Hanane al-Khatib et Hiba Maslaha, du comité palestinien des affaires des détenus, ont déclaré que Qiq avait officiellement rompu sa grève de la faim vendredi.

Qiq accomplissait une grève de la faim depuis le 25 novembre 2015, afin de protester contre sa détention administrative, une pratique consistant à garder les détenus palestiniens dans les centres de détention israéliens sans procès ni accusation. Certains Palestiniens ont été maintenant en détention administrative pour des durées allant de 8 à 11 ans.

Fayha Shalash, l'épouse de Mohammed al-Qiq, s'exprime lors d'une conférence de presse dans la ville d'al-Khalil (Hébron), le 12 février 2016. ©AFP)

 

Père de deux enfants qui travaillait pour la chaîne de télévision saoudienne al-Majd, il avait été accusé par le service d’espionnage israélien Shin Bet « d’activités terroristes » en relation avec le mouvement de résistance palestinien Hamas. Le journaliste palestinien avait rejeté les charges pesant contre lui et commencé une grève de la faim après avoir subi des actes de torture lors de ses interrogatoires.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV