Etant donné que les relations entre l’Arabie saoudite et le Liban se sont détériorées, le Président du développement des relations économiques entre l'Arabie Saoudite et le Liban a jugé non nécessaire la présence de 90 Libanais travaillant en Arabie Saoudite .
Selon al-Nahar, celui-ci, en tenant ses propos, n’a pas écarté l’hypothèse selon laquelle un nombre toujours grandissant de ressortissants libanais travaillant comme main-d’œuvre pourrait se retrouver sans travail en Arabie saoudite.
Pour ce responsable une prise de mesures telles que la suspension des vols de Arabie Saoudite en direction de Beyrouth et vice versa reste tout à fait envisageable.
L’Arabie saoudite avait promis au Liban une aide financière de 4 milliards de dollars destinée à son armée et à ses forces de sécurité, promesse qu'elle a refusé de tenir parce que selon elle le Hezbollah exerce une influence sur les décisions prises au sein du cabinet libanais.
Pour les analystes politiques cette rupture d’engagement s’explique par les crises financières auxquelles est confronté ce pays serait dû aux dépenses engendrées par la politique de provocation que Riyad mène dans le dessein d'attiser le feu au Yémen, en Syrie et en Irak.